La pollution, Cameroun et Bénin

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Pollution : Le Cameroun et le Bénin pointés du doigt
Les deux pays figurent parmi les pays où le bilan de la contamination de l'air est très lourd à l'intérieur des habitations.

Selon des estimations récentes de l'Organisation mondiale de la Santé (Oms), au Cameroun, l'air des maisons est fortement pollué. Vingt autres pays sont également concernés par ce phénomène qui est à l'origine de près de 5% de la mortalité et de la morbidité. Il s'agit notamment du Bénin en premier rang, l'Afghanistan, l'Angola, le Burkina, le Burundi, le Cameroun, l'Erythrée, l'Ethiopie, Madagascar, le Malawi, le Mali, la Mauritanie, le Niger, l'Ouganda, le Pakistan, la République démocratique du Congo, le Rwanda, le Sénégal, la Sierra Leone, le Tchad et le Togo.

Par ailleurs, les premières estimations par pays, de la charge de morbidité due à cette pollution, font ressortir l'effet considérable de l'utilisation de combustibles sur la santé et le bien-être de la population dans le monde entier. En effet, la dépendance à l'égard des combustibles solides constitue l'une des menaces les plus importantes pour la santé publique. En ce qui concerne le Bénin, de nombreuses études dans ce pays révèlent que le transport constitue un facteur important dans la pollution de l'air. Selon une dépêche de l'Agence Panapress, une analyse récente du parc automobile immatriculé à Cotonou indique que l'âge de la majorité des véhicules est supérieur à dix ans, avec une moyenne d'environ 12,5 ans. Outre les véhicules à quatre roues, la plus grande partie de la population emprunte les taxis-motos communément appelés "zémidjan" qui, de l'avis des spécialistes, sont les plus grands pollueurs.

La mauvaise qualité de l'essence utilisée par ces milliers de conducteurs, le mauvais réglage des carburateurs, la vétusté des motos et leur manque d'entretien font le lit de la dégradation de l'air que respirent les usagers des principales artères de la capitale économique béninoise. Une analyse spécifique des données hospitalières ajoute la Pana, montre clairement que la pollution de l'air à Cotonou est responsable d'une fréquence importante des infections respiratoires aiguës et du développement d'un certain nombre de symptômes neurologiques, principalement chez les tout petits.

Dans cette ville, une personne meurt chaque jour d'une maladie découlant de la pollution atmosphérique. Le coût des affections respiratoires est évalué de manière analytique à un total d'environ 600 millions de FCFA par an et le coût global du saturnisme pour la ville à environ 20 milliards de Fcfa. Le coût de la pollution de l'air à Cotonou atteint environ 1,2% du PIB de l'ensemble du pays.

Je n'avais jamais entendu parler de ce phénomène ! De la pollution à l'intérieur des maisons

Etrangement, contrairement à ce que j'aurais pu penser, les pays les plus touchés sont en Afrique (ils ont tous les fléaux décidemment)... Dans l'article, ils ne proposent pas de solutions mais c'était pour montrer que l'invasion de la pollution a déjà commencé sur Terre : elle provoque un mort par jour dans une seule ville. Imaginez que cette situation se produise à l'échelle planétaire, et qu'elle empire. Ce sera réellement la fin du monde si nous ne faisons rien, les gens mourront pas la pollution, tous les jours, et à force les morts annoncées ne seront plus que des faits divers. A ce moment on saura qu'on est mal barrés, et soit on se décidera à agir (mais trop tard), soit on baissera les bras.