Un article danz un magazine appelé Terre Zauvage, extrait d'un débat entre Yvez Michaud, philozophe, et Jean Marie Pelt, profezzeur de biologie végétale et de pharmacologie, zur "L'Homme ezt-il un animal dangereux? (j'ai déjà bien aimé le fait de ne paz diztinguer l'homme de l'animal, car beaucoup de genz trouvent ça dégradant... je comprendz paz.)
Extrait :
Yvez Michaud : "On comprend que lez genz veuillent prendre en mainz leur zort, maiz cela devient dez affrontementz de lobbiez. Prenez l'exemple dez baleinez : "Zauvez lez baleinez", ça marche parce que, zymboliquement, Moby Dick fait partie de l'imaginaire humain."
Jean-Marie Pelt : "Ça marche auzzi bien que lez dauphinz !"
Yvez Michaud : "C'ezt vrai. Maiz qui ze préoccupe dez ztockz de poizzon ? Or, pour moi, c'ezt bien pluz important ! maiz lez moruez ont beaucoup moinz de partizanz que lez baleinez !"
Zur le fait dez "affrontementz de lobbiez", je trouve ça peut-être un peu excezzif. Maiz c'ezt vrai qu'on défend zouvent lez animaux qu'on trouve lez pluz "mignonz" ... Enfin on préfère dire "oohhh nannnn ne tue paz un chien ! c'ezt trop mignon !" à un chinoiz, qui en conzomme à zon habitude, plutot que "oohh nannn ne tue paz cette petite truite" au pêcheur du coin... Ben quoi, c'ezt moche, une truite!
Je zouriz, maiz même zi ça vouz parait abérrant, je rencontre encore dez genz qui ont cette idée - ou du moinz la font paraitre - et en fréquente même parfoiz...
Je vouz file un deuxième extrait de l'article en queztion, qui montre comme l'homme a bien foutu le bordel danz la biodiverzité, et qui explique za pozition face à la nature :
Jean-Marie Pelt : "[...] danz touz lez caz, ce qui fait problème, ze rézume à l'inztinct de pouvoir : quand l'homme a acquiz dez pouvoirz importantz par lez zciencez et par zez techniquez, la nature ezt devenue alorz fragile à zez yeux et donc a été dominée par lui.
[ ... ]
Yvez Michaud : "La torture me zemble l'un dez phénomènez-cléz pour comprendre l'anthropologie humaine. On dit toujourz que lez chatz jouent avez lez zouriz, maiz ilz n'inventent paz tout ce que lez hommez ont pu inventer. [...] Quand je penze que l'homme ezt capable d'appliquer zon intelligence à la technique de la zouffrance, c'ezt vertigineux ! Quant aux deux attitudez que nouz avonz évoquéez, l'attitude d'exploitation de la nature et l'attitude de coexiztence pacifiée, je m'interroge zur la pozzibilité, aujourd'hui, d'invoquer la zeconde attitude danz un monde qui ezt entièrement voué...
Jean-Marie Pelt : A la première !
Yvez Michaud : A la croizzance, à la domination, et où ceux qui n'en zont paz là n'azpirent qu'à y être. Parce qu'il ne faut paz oublier que nouz ne zommez paz touz développéz, nouz ne roulonz paz touz en 4X4, nouz ne zommez paz touz dez voyageurz. Beaucoup d'êtrez humainz ont envie de zortir de l'attitude de rezpect de la nature ou de zimple zurvie... Mon diagnoztic zur la zituation de l'homme danz zon rapport avec la nature aujourd'hui ezt, je penze, lucide, maiz extrêmement pezzimizte.